Monsieur le Président, 

Chers collègues, 

La végétalisation et la désimperméabilisation des cours de collèges sont devenues nécessaires et incontournables dans nos milieux urbains. Elles permettent de lutter contre les îlots de chaleur et favorisent la biodiversité tout en améliorant la qualité de vie des élèves et des équipes éducatives.

La délibération que nous votons aujourd’hui est donc essentielle ; elle était d’ailleurs au cœur de nos deux programmes pour l’éducation lors des élections métropolitaines.

Mais une nouvelle fois, comme pour la rénovation énergétique du patrimoine bâti, proposée en janvier, nous devons voter des travaux de rénovation sans même que la délibération ne précise le nom des établissements concernés. 

Nous savons tout juste que 6 collèges bénéficieront de ces travaux dans les 3 prochaines années, avec une clause de revoyure en 2023. Une liste nous a été présentée en commission, mais susceptible de modifications….  Vous reconnaîtrez que c’est un peu léger !

Léger, c’est aussi le nombre de collèges que vous envisagez de végétaliser sur cette période : seulement 6 en 3 ans, quand l’exécutif précédent, sous la houlette de David Kimelfeld et d’Éric Desbos, en 2019, avait planté 110 arbres, 250 arbustes et engazonné 6000m2 sur 12 collèges, et en 2020, planté 125 arbres, 300 arbustes et créé 2 surfaces désimperméabilisése sur 6 collèges, soit 18 collèges en 2 ans et ce, dans une phase que nous voulions « expérimentale ». 

Votre programme prévoyait, dans une formule un peu alambiquée, je dois le reconnaître, je vous cite : « végétaliser des cours des collèges pour permettre à tous les élèves d’avoir accès à un espace vert ». 

 À cette vitesse, à la fin du mandat, vous n’aurez végétalisé que 12 collèges. C’est bien peu… Nous étions beaucoup plus ambitieux puisque nous proposions de végétaliser toutes les cours de collèges d’ici 2030, soit environ 6 à 7 collèges par an.

Une nouvelle foi, vos ambitions, sur lesquelles nous nous retrouvons ici, ne se vérifient pas dans vos actes. 

Alors, je sais que le champ lexical automobile est banni de cette assemblée, mais il s’agit désormais d’appuyer sur l’accélérateur voire de changer de braquet, selon les affinités.

Nous voterons donc pour cette délibération, parce que c’est tout de même mieux que rien, mais nous souhaitons vivement que vous puissiez vous engager davantage sur la question environnementale nécessaire et utile aux élèves et, aux habitants qui vivent à proximité de ces collèges.

Je vous remercie de votre attention.