Alors que débute ce jour la concertation ouverte aux Grands Lyonnais pour modifier le Plan local d’urbanisme et d’habitat de la Métropole de Lyon, que la majorité précédente avait adopté à l’unanimité en mai 2019, David Kimelfeld et les élus du groupe Progressistes appellent à ne pas faire du PLU-H un outil pour limiter la création d’emplois dans notre Métropole.

La Vice-présidente à l’Urbanisme et au Cadre de Vie de la Métropole de Lyon réitère une nouvelle fois dans Le Progrès la volonté de l’exécutif métropolitain de limiter l’accueil de nouvelles entreprises sur notre territoire, ainsi que l’extension des activités de certaines entreprises déjà installées, en modifiant pour ce faire le PLU-H. 

Si nous ne doutons pas que la concertation permettra à nos concitoyens de s’exprimer sur la nécessité de préserver notre capacité à produire de nouveaux emplois, nous dénonçons une vision anti-entreprises qui est en parfait décalage avec les initiatives pour la relance de nos territoires et le pays.

Refuser des entreprises, c’est refuser de nouveaux emplois pour nos habitants, qui l’ont parfois perdu au cours de cette crise, c’est refuser de nouveaux stages et de nouvelles opportunités d’apprentissage pour insérer nos jeunes dans la monde du travail, c’est limiter notre capacité à produire de la formation, notamment vers des emplois innovants et durables.

L’écologie politique, lorsqu’elle refuse l’emploi, devient l’adversaire de la justice sociale et de l’émancipation.

Elle devient aussi l’adversaire des territoires de 1ère et de 2ème couronne de la Métropole, ainsi que des habitants des territoires voisins, qui restent moins enclins à trouver de nouvelles opportunités professionnelles que ceux habitant en cœur de métropole. Aller à l’encontre de la création de nouveaux emplois, c’est aussi poursuivre cette vision de la « Métropole pour quelques-uns », c’est enfin rallonger le temps de trajet domicile-travail, avec l’impact environnemental que l’on connaît.

Notre groupe restera donc vigilant, durant cette concertation et en Conseil de la Métropole, à ce que le PLU-H ainsi modifié ne contrevienne pas à la dynamique de relance économique dont notre territoire a besoin, et appelle les acteurs économiques et de l’insertion à se mobiliser pour faire entendre cette voix.