Le rapport sur le coût de la rentrée publié par la fédération étudiante GAELIS nous rappelle l’urgence d’agir pour permettre aux jeunes de notre Métropole de vivre et d’étudier dans les meilleures conditions.
Cet indicateur, comme ceux publiés par la FAGE et l’UNEF à l’échelle du pays, montre une dégradation du pouvoir d’achat des étudiants avec une augmentation des frais de vie courante, en particulier avec les nouvelles dépenses liées à la covid-19. À cela s’ajoute une difficulté pour les jeunes d’avoir une activité rémunérée et de s’insérer dans le monde professionnel. Nous devons accroître nos efforts pour les aider.
Les collectivités locales, et en particulier la Métropole de Lyon, disposent de leviers importants pour améliorer le pouvoir d’achat des jeunes. Lors du précédent mandat, nous les avions déjà pleinement saisis en gelant les loyers des étudiants logés par des bailleurs publics en 2020, en soutenant des initiatives issues de l’économie sociale et solidaire ou encore en apportant notre aide matérielle aux associations étudiantes réalisant des distributions alimentaires lors du confinement.
Aujourd’hui, il faut aller plus loin. C’est le sens des propositions que nous avions réalisées pendant les élections métropolitaines et que nous continuons de porter. Pour les étudiants et les jeunes de la Métropole nous proposons :
Une aide à l’installation des jeunes dans leur premier logement de 300€
Un abonnement TCL + Vélo’v à 20€ pour tous les jeunes de 11 à 25 ans
La création d’un réseau d’épiceries sociales et solidaires sur tous les campus de la Métropole
La construction de 10 000 logements étudiants et le développement des colocations intergénérationnelles
Par ailleurs, face à cette crise économique inédite, il nous semble nécessaire de prendre des mesures d’urgence en direction des jeunes sortant de formation et à la recherche d’un premier emploi. Certaines propositions que nous avions faites pendant la campagne de second tour continuent de faire sens :
Créer un plan « Tremplin pour le 1er emploi » avec le versement d’une prime de 400€ pendant 4 mois et l’accès à un éventail de formations professionnalisantes pour permettre une transition vers la vie professionnelle
Porter auprès du Gouvernement l’ouverture du futur revenu universel d’activité aux jeunes de 18 à 25 ans
« Chacun avait fait de la jeunesse une priorité durant la campagne. Les actes doivent se concrétiser. Le nouvel exécutif métropolitain doit se saisir de cette urgence en prenant des mesures fortes pour n’abandonner aucun jeune. Cette génération ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de la crise sanitaire. »
David Kimelfeld, Président du groupe Progressistes et Républicains